L’impact du mode de séchage sur la qualité de la spiruline

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La spiruline est une forme séchée d’algues qui est utilisée comme aliment et comme médicament depuis des siècles. Mais la qualité et les propriétés de la spiruline peuvent être affectées par la méthode de séchage utilisée, il est donc important de comprendre les différences entre les méthodes afin de choisir la meilleure pour vos besoins. Au fil de cet article, nous vous présenterons les 2 principales méthodes, les enjeux d’un bon séchage et ce qui semble être la meilleure méthode pour obtenir une spiruline de qualité.

Pourquoi consomme-t-on la spiruline séchée ?

La question peut sembler anodine et pourtant elle a beaucoup de sens et une réponse simple. Le processus de séchage a pour but principal de garantir la conservation de l’algue. En effet, comme pour de nombreux produits, un milieu aqueux est malheureusement propice au développement de bactéries. Le séchage permet également de faciliter la consommation de la spiruline qui sera commercialisée sous forme de poudre, de granulés, de gélules ou en comprimés comme sur cette page. Mais au-delà de la conservation, l’enjeu majeur du séchage, comme nous le verrons plus tard, est la conservation de ses exceptionnelles propriétés.

Les différents modes de séchage de la spiruline

Étape clé de la transformation de la spiruline, on distingue généralement deux méthodes principales permettant pour faire sécher notre algue favorite : le séchage artisanal ou le spray drying :

–          Séchage artisanal de la spiruline

Les producteurs artisanaux optent généralement pour un séchage traditionnel, passant pas un pressage préalable permettant d’obtenir permettant d’obtenir des filaments tout en conservant la membrane de l’algue, puis le séchage au four à une température maximum de 40°C pour un séchage par ventilation sur une durée de 8h.

–          Le spray drying ou atomisation

Cette technique de séchage industriel, et donc le plus souvent utilisé par les acteurs ayant à traiter au quotidien de grandes quantités d’algue. La spiruline est ainsi soumise à un courant de gaz de combustion (pauvre en oxygène afin d’éviter un phénomène d’oxydation) à très haute température (température du four comprise entre 70 et 130°C afin d’obtenir un flux d’air à 40/50°C environ) et sur une très courte durée. Pour cela, la spiruline est, au préalable, réduite en bouillie afin de casser la membrane des filaments.

Quel est le risque du séchage pour la spiruline ?

De fait, le séchage est une étape clé dans la production de spiruline. Tout l’enjeu est de préserver au maximum ses qualités nutritives afin de pouvoir proposer un produit aux réels bienfaits pour les consommateurs. Or certaines techniques auraient ainsi tendance à altérer et dégrader la spiruline.

L’objectif est donc de limiter les pertes de vitamines, la dégradation enzymatique, mais aussi de stopper le développement de bactérie.

Quelle méthode de séchage choisir pour la spiruline ?

Producteurs artisanaux et industriels débattent régulièrement sur les vertus et inconvénients de chacune des deux méthodes, les uns comme les autres annonçant que leur méthode est la meilleure pour préservées les propriétés de la spiruline.

Et s’il pourrait être tentant d’associer spiruline bio et techniques artisanales, des études universitaires menées au début des années 2000 ont pourtant permis de démontrer que la technique du spray drying, sous certaines conditions, permet de conserver les qualités nutritives de la spiruline et donc ses propriétés.

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